Les types d’écosystèmes

que nous étudions.

Déserts polaires « sans vie ».

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Caractéristiques des déserts polaires « sans vie » :

Description : En raison de conditions climatiques extrêmes à la fois glaciales et arides, les déserts polaires forment un monde minéral fait entièrement de glaces et des roches, où les glaciers recouvrent à perte de vue la surface. En apparence, du point de vue macroscopique, ces déserts gelés n’hébergent aucune forme de vie végétale ou animale… On les qualifie de zones : abiotiques, c’est-à-dire « sans vie ». Microscopiquement, ils sont pourtant tout aussi riches en micro-organismes.

Superficie : 11 100 000km².

Localisation :

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Exemples :

Groenland – Semersook – Ville de Nuuk. Désert polaire.

Antarctique – Détroit de Gerlache – Terre de Graham. Désert polaire.

Déserts polaires de toundra.

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Caractéristiques des déserts polaires de toundra :

Description : La toundra est une formation végétale basse, typique des milieux polaires, composée de lichens, de mousses, de graminées et de diverses variétés d’arbrisseaux nanifiés comme les saules. Elle est adaptée aux conditions climatiques extrêmes : des températures extrêmement froides, des précipitations faibles tombant uniquement sous forme de neige se transformant en glace une fois au sol et devenant inassimilable pour les plantes, du blizzard, un ensoleillement très réduit, des sols peu épais, vraiment pauvres et ne dégelant qu’en surface au-dessus du permafrost… Une faune adaptée à cet environnement est aussi bien présente.

Superficie : 11 700 000km².

Localisation :

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Exemples :

Canada – Yukon – Parc Territorial de Tombstone.  Toundra.

États-Unis – Alaska –  Parc National Gates of the Arctic. Toundra.

Russie – Mourmansk – Presqu’île de Kola. Toundra.

Taïgas / Forêts boréales.

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Caractéristiques des taïgas / forêts boréales :

Description : Appelée souvent forêt boréale, la taïga est une forêt claire et peu élevée, clairsemée de conifères : épicéas, sapins, pins et mélèzes et de quelques saules, bouleaux, peupliers et sorbiers. Bien qu’un peu plus clément que le climat polaire, la rudesse du climat subarctique, ses températures très froides et sa faible luminosité expliquent une végétation peu haute. Cette dernière est adaptée à l’humidité. Les précipitations y sont très importantes, notamment sous forme de neige, et le réseau racinaire est parcourue par des rivières souterraines provenant de l’érosion de glaciers actuels et au retrait d’anciens glaciers remontant à la dernière ère glaciaire. Pour cette raison, la forêt est souvent entrecoupée par des tourbières. L’ensemble de la flore restant en concurrence pour les éléments d’un sol peu épais et pauvre et pour les rayons du soleil, on comprend la faible densité d’arbres dans cette forêt. La faune y est bien présente, riche et diversifiée.

Superficie : 17 000 000km².

Localisation :

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Exemples :

Canada – Alberta – Parc National de Banff. Taïga.

Finlande – Laponie – Parc National de Pallas-Yllästunturi. Taïga.

Russie – Sibérie – Khantys-Mansis. Taïga.

Prairies tempérées.

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Caractéristiques des prairies tempérées :

Description : Dans les zones tempérées, sous l’influence d’un climat continental sec (hivers froids et humides, étés chauds un peu plus secs), sur des sols moyennement riches et profonds, s’installent des prairies composées de plantes herbacées annuelles ou vivaces. Les Poacées sont très présentes, rases ou hautes selon les endroits, mais le reste de la flore est aussi très variée. Selon l’endroit sur lequel on se trouve sur la planète, on parle de prairie (en Amérique du Nord), de pampa (en Amérique du Sud), de steppe (en Eurasie ou en Océanie) ou de veld (en Afrique) pour parler des prairies tempérées. La faune y est bien présente, riche et diversifiée.

Superficie : 10 100 000 km².

Localisation :

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Exemples :

États-Unis – Dakota – Parc National des Badlands. Prairie.

Argentine – Patagonie – Parc National Patagonia. Pampa.

Kazakhstan – Pavlodar – Parc National de Bayanaul. Steppe.

Forêts tempérées.

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Caractéristiques des forêts tempérées :

Description : Dans les zones tempérées, se répandent sur des sols dont elles entretiennent la richesse et la profondeur : des forêts. Ᾰ l’intérieur des terres, le climat continental humide avec ses hivers froids, humides et neigeux et ses étés chauds et humides, favorisent l’implantation d’essences habituées aux climats rudes et donc sempervirentes (ne perdant pas leurs feuilles en hiver) comme les résineux : épicéas, sapins, pins, mélèzes… Près des côtes, sous l’influence d’un climat océanique avec des hivers doux et humides et des étés frais, on trouve des forêts composées d’une prédominance de feuillus, c’est-à-dire d’arbres caducifoliés (perdant leurs feuilles en hiver) comme l’érable, le frêne, le hêtre, le chêne, l’orme… Que ce soit au niveau de la strate arborée, arbustive ou des plantes herbacées au niveau du sol, la faune y est bien présente, riche et diversifiée.

Superficie : 16 900 000 km².

Localisation :

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Exemples :

États-Unis – Californie – Parc National de Redwood. Forêt tempérée.

Royaume-Uni – Angleterre – Parc National East Devon. Forêt tempérée.

France – Hauts-de-France – Somme – Parc Naturel Régional de la Baie de Somme.  Forêt tempérée.

Pologne – Basse-Silésie – Réserve des Gόry Sowie.  Forêt tempérée.

Japon – Kiûshû – Parc National de Aso Kujuu. Forêt tempérée.

Toundras alpines.

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Caractéristiques des toundras alpines :

Description : La toundra alpine est une formation végétale basse d’un milieu d’altitude élevée (plus de 3000 mètres d’altitude), composée de lichens, de mousses, de graminées et de diverses variétés d’arbrisseaux nanifiés comme les saules. Cette végétation est adaptée aux conditions climatiques extrêmes : hivers long et rigoureux, températures extrêmement froides, précipitations faibles tombant uniquement sous forme de neige se transformant en glace une fois au sol et devenant inassimilable pour les plantes, vents importants, forte exposition aux rayons U.V., courte saison de croissance en été, pendant laquelle les températures nocturnes restent inférieures au point de congélation, sols peu épais, vraiment pauvres… Une faune adaptée à cet environnement est aussi bien présente.

Superficie : 4 500 000km².

Localisation :

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Exemples :

Argentine – Cuyo – Parc Provincial de l’Aconcagua. Toundra alpine de l’Aconcagua.

France – Auvergne-Rhône-Alpes – Haute-Savoie –  Réserve Naturelle des Aiguilles Rouges Chamonix-Mont-Blanc. Toundra alpine de la Mer de Glace du Mont Blanc.

Tanzanie – Parc National du Mont Kilimandjaro. Toundra alpine du Kilimandjaro.

Népal – Idapiirkond – Parc National de Sagarmatha. Toundra alpine du Mont Everest.

Garrigues et maquis méditerranéens.

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Caractéristiques des garrigues et maquis méditerranéens :

Description : La garrigue et le maquis sont des formations végétales typiques du milieu méditerranéen. Elles sont soumises aux étés caniculaires du climat, chauds et secs, dont l’aridité est accentuée par les sols calcaires et le relief karstique. Les orages et les vents sont souvent violents. Les feux font partie des aléas climatiques naturels. C’est la raison pour laquelle, garrigue et maquis n’ont pas une hauteur très élevée. La végétation doit se remettre régulièrement des incendies. Ainsi, la garrigue est un milieu ouvert où pousse une végétation arbustive clairsemée et basse (moins d’un mètre de hauteur en général), néanmoins riche et diversifiée en cistes par exemple. Elle est adaptée aux conditions climatiques les plus arides et aux sols les plus karstiques, donc les plus pauvres. Le maquis, s’implantant sur des sols un peu plus profonds et riches et sur des zones légèrement moins sèches, est considéré comme un milieu fermé à la végétation dense. Ne dépassant pas les trois mètres de hauteur, c’est un milieu difficile d’accès, dominé par les buissons et arbustes épineux comme les pins, les oliviers, les genévriers et d’autres petits arbres et arbrisseaux non épineux comme les chênes et les myrtes. La faune y est bien présente.

Superficie : 3 200 000km².

Localisation :

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Exemples :

États-Unis – Californie – Parc National des White Mountains. Maquis.

France – Provence-Alpes-Côte-d’Azur – Bouches-du-Rhône – Parc National des Calanques. Maquis.

France – Provence-Alpes-Côte-d’Azur – Corse – Parc Naturel Régional de Corse – Ajaccio et Îles Sanguinaires. Garrigue.

Grèce – Corfou. Maquis.

Déserts chauds.

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Caractéristiques des déserts chauds :

Description : La végétation est soumise à rude épreuve dans les déserts chauds face à la dureté du climat désertique. Une forte irradiation solaire – un vent permanent qui balaye les points cardinaux – une sécheresse démesurée avec des précipitations rares ou absentes qui se mesurent souvent uniquement par des rosées matinales – des températures écrasantes, très élevées en journée mais un fort écart thermique entre les températures diurnes et nocturnes. Le sol reste rocheux et sablonneux et donc un milieu pauvre. Seuls quelques rares végétaux parmi les plantes succulentes comme les cactées, les crassulacées ou les euphorbes, les buissons épineux comme les acacias ou encore les palmiers dattiers par exemples, parviennent à se satisfaire de ces conditions. Une faune adaptée à cet environnement est aussi bien présente.

Superficie : 27 900 000km².

Localisation :

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Exemples :

Chili – Antofagasta – Réserve Nationale Los Flamencos – Vallée de Mars. Désert chaud de l’Atacama.

Maroc – Drâa-Tafilet. Désert chaud du Sahara.

États-Unis – Arizona – Parc National de Saguaro. Désert chaud du Sonora.

Iran – Kerman. Désert chaud de Dasht-e Lut.

Bolivie – Potosi – Incahuasi Island. Désert chaud de sel du Salar d’Uyumi.

Australie – Australie Occidentale. Désert chaud de Gibson.

Savanes et brousses tropicales.

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Caractéristiques des savanes et brousses tropicales :

Description : Les savanes et brousses tropicales bordent généralement les déserts chauds. Les sols y sont peu profonds et moyennement riches. Le climat tropical sec est chaud toute l’année mais le manque d’humidité sur une période n’autorise pas l’implantation d’une forêt dense. Les savanes sont de vastes plaines herbeuses tandis que les brousses sont des forêts claires, parsemées d’arbres épineux comme les acacias, sous couvert de broussailles. Les hautes graminées sont caractéristiques des savanes et brousses. Lorsque la saison des pluies prend fin et que la saison sèche commence, les herbes verdoyantes prennent une teinte emblématique de l’écosystème, jaune orange. L’écosystème est souvent vulnérable aux feux de broussailles, aléas climatiques naturels. La faune y est bien présente, riche et diversifiée.

Superficie : 20 200 000km².

Localisation :

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Exemples :

Brésil – Goiás – Parc National d’Emas. Savane du Cerrado.

Tanzanie – Mara-Mwanza-Shinyanga – Parc National du Serengeti. Savane du Serengeti.

Australie – Australie Occidentale. Parc National de Karijini. Brousse.

Forêts tropicales humides et sèches.

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Caractéristiques des forêts tropicales humides et sèches :

Description : Sous un climat chaud et humide, des forêts denses sempervirentes (à feuillage persistant) peuvent s’implanter. Deux types de forêts tropicales profitent de deux climats très chauds sur toute l’année, mais légèrement différents dans leurs régimes de précipitations. Un climat équatorial très humide toute l’année génère les forêts tropicales humides. Un climat tropical humide, dit de mousson, possède bien deux saisons distinctes : une saison humide où la mousson tombe en abondance, une saison sèche où l’humidité reste présente mais les pluies s’interrompent momentanément. Il produit les forêts tropicales sèches. Dans ces deux types de jungles, la végétation est partout et à tous les niveaux de la forêt (strates arborée, arbustive, plantes herbacées), tant les ressources sont illimitées. Seule la lumière devient un facteur limitant dans ces lieux ombragés. Des plantes épiphytes et des arbres géants émergents de la canopée ont eux, trouvé une stratégie pour la capter. Cet écosystème est celui qui abrite une flore et une faune la plus riche et diversifiée de la planète.

Superficie : 12 300 000km².

Localisation :

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Exemples :

Colombie – Putamayo – Parc National de la Paya. Forêt tropicale humide de l’Amazonie.

République Démocratique du Congo – Kasaï Occidental – Parc National de la Salonga. Forêt tropicale humide.

Inde – Meghalaya – Ville de Mawsmai. Forêt tropicale sèche.

Chine – Guizhou – Parc Forestier National de la Mer de Bambous. Forêt tropicale sèche.

Indonésie – Bali. Forêt tropicale humide des chutes de Sekumpul.

Eaux douces – mares, étangs, lacs, tourbières, prairies inondées, marécages, marais…

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Caractéristiques des eaux douces :

Description : Tectonique, séismes, volcanisme et/ou dernière glaciation, ont participé à la mise en place d’un cycle de l’eau. L’agitation des mers et des océans encourage l’évaporation de l’eau dans l’atmosphère, ce qui permet la formation des nuages. Chargés en eau, ces derniers se condensent lorsqu’ils heurtent les reliefs. Il pleut, il neige. L’eau douce des pluies, de la fonte des glaces et des neiges, est drainée par le bassin versant des pentes, formant ainsi des ruisseaux puis des rivières. L’eau peut aussi s’infiltrer dans le sol pour donner des aquifères : veines d’eau, nappes phréatiques. Ά proximité des berges, souvent alimentés par les débordements d’eau : des mares, tourbières et marais (peu profonds et boueux), des marécages d’eau stagnante peu profonde. Les rivières sont les affluents des fleuves. Fleuves qui à l’embouchure peuvent former des deltas et des marécages salés communiquant avec la mer. Les lacs, ces étendues d’eau stagnante plus profonde sont parfois intimement liés à ce réseau d’eau courante. Les écosystèmes dulcicoles sont très nombreux et différents. La flore et la faune aquatique et amphibie y est très riche et diversifiée.

Superficie : 1 500 000km².

Localisation :

Caractéristiques des prairies inondées :

Description : Dans les zones subtropicales et tropicales, non loin des berges de rivières ou de fleuves, une végétation aquatique et amphibie, occupe de vastes dépressions longuement voire perpétuellement inondées sur l’année. Principalement composée de communautés d’herbacées, l’ensemble ressemble à de gigantesques prairies inondées dans laquelle la faune y est bien présente, riche et diversifiée.

Superficie : 1 100 000km².

Localisation :

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Exemples :

Brésil – Mato Grosso Do Sul – Réserve du Pantanal. Prairie inondée du Pantanal.

États-Unis – Floride – Parc National des Everglades. Prairie inondée des Everglades.

Canada – Ontario – Parc Provincial du Lac Supérieur. Lac Supérieur.

Russie – Sibérie – Irkoutsk – Parc National de Pribaïkalsky. Lac Baïkal.

France – Provence-Alpes-Côte-d’Azur – Bouches-du-Rhône – Parc Naturel Régional de Camargue. Prairie inondée de Camargue.

Eaux douces – Torrents, ruisseaux, rivières, fleuves…

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Caractéristiques des eaux douces :

Description : Tectonique, séismes, volcanisme et/ou dernière glaciation, ont participé à la mise en place d’un cycle de l’eau. L’agitation des mers et des océans encourage l’évaporation de l’eau dans l’atmosphère, ce qui permet la formation des nuages. Chargés en eau, ces derniers se condensent lorsqu’ils heurtent les reliefs. Il pleut, il neige. L’eau douce des pluies, de la fonte des glaces et des neiges, est drainée par le bassin versant des pentes, formant ainsi des ruisseaux puis des rivières. L’eau peut aussi s’infiltrer dans le sol pour donner des aquifères : veines d’eau, nappes phréatiques. Ά proximité des berges, souvent alimentés par les débordements d’eau : des mares, tourbières et marais (peu profonds et boueux), des marécages d’eau stagnante peu profonde. Les rivières sont les affluents des fleuves. Fleuves qui à l’embouchure peuvent former des deltas et des marécages salés communiquant avec la mer. Les lacs, ces étendues d’eau stagnante plus profonde sont parfois intimement liés à ce réseau d’eau courante. Les écosystèmes dulcicoles sont très nombreux et différents. La flore et la faune aquatique et amphibie y est très riche et diversifiée.

Superficie : 1 500 000km².

Localisation :

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Exemples :

Égypte – Assouan. Nil.

République Démocratique du Congo – Bas-Congo. Chutes Zongo du fleuve Zongo.

Venezuela – Bolivar – Parc National de Canaima. Salto Angel.

Japon – Kyûshû. Rivière de Kikushi Keikoku.

Eaux douces – Veines d’eau, nappes phréatiques…

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Caractéristiques des eaux douces :

Description : Tectonique, séismes, volcanisme et/ou dernière glaciation, ont participé à la mise en place d’un cycle de l’eau. L’agitation des mers et des océans encourage l’évaporation de l’eau dans l’atmosphère, ce qui permet la formation des nuages. Chargés en eau, ces derniers se condensent lorsqu’ils heurtent les reliefs. Il pleut, il neige. L’eau douce des pluies, de la fonte des glaces et des neiges, est drainée par le bassin versant des pentes, formant ainsi des ruisseaux puis des rivières. L’eau peut aussi s’infiltrer dans le sol pour donner des aquifères : veines d’eau, nappes phréatiques. Ά proximité des berges, souvent alimentés par les débordements d’eau : des mares, tourbières et marais (peu profonds et boueux), des marécages d’eau stagnante peu profonde. Les rivières sont les affluents des fleuves. Fleuves qui à l’embouchure peuvent former des deltas et des marécages salés communiquant avec la mer. Les lacs, ces étendues d’eau stagnante plus profonde sont parfois intimement liés à ce réseau d’eau courante. Les écosystèmes dulcicoles sont très nombreux et différents. La flore et la faune aquatique et amphibie y est très riche et diversifiée.

Superficie : 1 500 000km².

Localisation :

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Exemples :

États-Unis – Kentucky – Parc National de Mammoth Cave. Réseau de cavités souterraines.

Algérie – Ghardaïa. Nappe phréatique de l’Albien sous le Sahara.

Eaux côtières – Côtes à falaises, côtes rocheuses.

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Caractéristiques des côtes à falaises, côtes rocheuses :

Description : Parfois, la tectonique des plaques a tellement soulevé les continents que de hauts reliefs littoraux se sont formés. Le continent plonge dans la mer ou l’océan avec une pente importante. L’action destructive du vent et de la mer aux dépens des reliefs côtiers engendre souvent des découpes dans le littoral. La résistance du continent dépendant surtout de la géologie est soumise aux forces de vent et celles de la mer que sont les vagues et les marées. Lorsque la pente du plateau continental se voit débarrassée de ses sédiments sous l’action des forces venues de la mer, il ne reste que la roche-mère affleurante. Si la roche-mère est de nature sédimentaire, les forces venues de la mer grignotent facilement la pierre tendre du pied de la montagne et le plus haut s’éboule. Cela donne des affleurements de type falaises. L’escarpement est tellement fort, quasi-vertical, qu’il ne permet pas l’enracinement de la végétation : seuls quelques arbres suspendus dans le vide y parviennent mais ce sont surtout des lichens, des mousses. Une roche-mère de nature volcanique est plus dure et résistante à l’érosion. Avec le temps, la côte conserve sa pente initiale mais les pierres deviennent irrégulières et plus acérées. Sans sol, potentiellement exposée à l’assaut des vagues, la rare végétation présente comme les lichens, les mousses, les algues, reste petite. Des invertébrés marins y sont souvent fixés. Dans ces deux mondes minéraux, les oiseaux marins sont les rois.

Superficie : Aucune donnée trouvée. Linéaire total des côtes dans le monde 210 973km.

Localisation :

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Exemples :

États-Unis – Archipel d’Hawaï – Île d’Hawaï – Parc National des Volcans d’Hawaï. Côte rocheuse.

Archipel des Crozet. Mont Lesquin.

Eaux côtières – Côtes caillouteuses et sableuses.

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Caractéristiques des côtes caillouteuses et sableuses :

Description : Parfois, les continents plongent avec une pente très douce dans la mer ou l’océan. Les sédiments à la surface du continent sont soumis aux forces de vent et celles de la mer que sont les vagues et les marées. Des sables, graviers et galets se forment sous l’action de l’érosion.  Parfois, les courants de retour, qui vont de la côte vers le large, sont puissants et transportent une énergie importante. Ils embarquent les plus petits sédiments comme les sables. Il ne reste alors que les galets, voire les graviers. Parfois, les courants de retour ne sont pas assez puissants. Plus encore, des courants d’entraînement allant du large vers la côte, encourage l’accrétion plus que l’érosion. Ces basses côtes deviennent des zones de dépôt de sables, des plages à l’assaut des vagues et plus à l’arrière, un cordon dunaire. De fortes contraintes de milieu y règnent ici : sel, vent, houle, marée… La végétation n’est que peu présente. Flore et faune vivant ici s’avèrent bien adaptées.

Superficie : Aucune donnée trouvée. Linéaire total des côtes dans le monde 210 973km.

Localisation :

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Exemples :

États-Unis – Archipel d’Hawaï – Île Maui – Parc National Wai’ánapanapa. Plage de sable.

États-Unis – Archipel d’Hawaï – Île d’Hawaï – Parc National des Volcans d’Hawaï. Plage de Puu o Mahana de sable.

États-Unis – Archipel d’Hawaï – Île Kauai. Plage de sable.

États-Unis – Archipel d’Hawaï – Île Kauai. Plage de Kalapaki de galets.

États-Unis – Archipel d’Hawaï – Île Kauai. Plage de sable.

États-Unis – Archipel d’Hawaï – Île Maui – Parc National de Kalaupapa. Plage de Kalhalulu de sable.

Thaïlande – Thaïlande du Sud – Krabi. Côte sableuse et son plancton bioluminescent.

Eaux côtières – Mangroves.

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Caractéristiques des mangroves :

Description : Dans les régions tropicales, au niveau des côtes chargées en alluvions de par leur proximité avec l’embouchure d’un fleuve, on note une zone de balancement des marées appelée estran. Se développent ici les mangroves, un écosystème de marais maritime. Les palétuviers sont les rois de la mangrove. Ce sont de petits arbres dont les racines hyperdéveloppés lui permettent de ne pas se faire submerger. Le reste de la flore et la faune est adapté à un milieu saturé en sel.

Superficie : 150 000km².

Localisation :

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Exemples :

Archipel des Bahamas – Parc National Terrestre et Marin d’Exuma. Mangrove.

Bangladesh – Khulna – Parc National des Sundarbans. Mangrove.

Eaux côtières – Prairies sous-marines. 

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Caractéristiques des prairies sous-marines prairies sous-marines :

Description : Écosystème marin des faibles profondeurs des mers et océans tempérés et tropicaux, s’implantant le long des littoraux, sur des sols boueux et argileux ou sableux des faibles pentes du plateau continental. Les besoins en lumière des végétaux y prospérant expliquent qu’on ne trouve ces zones pas à plus de 40 mètres de profondeur. Il s’agit d’une végétation peu élevée d’herbes marines de la famille des Cymodoceacés, Hydrocharitacés, Posidoniacés, ou des Zostéracés, donnant les herbiers marins appelées aussi prairies marines.

Superficie : 722 000km² contre 300 000km².

Localisation :

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Exemples :

Océan Indien – Archipel des Mascareignes. Herbier de Sava de Malha.

Eaux côtières – Forêts sous-marines. 

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Caractéristiques des forêts sous-marines :

Description : Écosystème marin des faibles profondeurs des mers et océans polaires et tempérés, s’implantant le long des littoraux, sur des sols rocheux des faibles pentes du plateau continental. Les besoins en lumière des végétaux y prospérant expliquent qu’on ne trouve ces zones pas à plus de 40 mètres de profondeur. C’est une végétation élevée d’algues géantes marines (comme le kelp surnommé aussi varech) formant les forêts sous-marines.

Superficie : 5 275 000km². Calcul fait à partir de 25% des côtes.

Localisation :

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Exemples :

Océan Pacifique – États-Unis – Californie. Forêt sous-marine.

Large et eaux superficielles.

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Caractéristiques des eaux superficielles :

Description : Il n’existe pas de définition précise de la limite entre le large et les eaux côtières. On admet qu’on arrive au large lorsque l’on perd la côte de vue. Les eaux superficielles correspondent à la colonne des eaux jusque 200 mètres de profondeur où 99% de la lumière solaire est déjà absorbée. Cela englobe les eaux pélagiques de pleine eau et les eaux benthiques c’est-à-dire les fonds en pente douce du plateau continental et une partie de la pente escarpée du talus continental. Quelles que soient la salinité et la température, on trouve dans les eaux lumineuses et bien oxygénées de tous les océans du globe, de très nombreux organismes vivants dans cette zone, tous dépendants de la base de la pyramide alimentaire qu’est le phytoplancton (micro-algues).

Superficie : 32% du volume habitable de la planète.

Localisation :

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Exemples :

Mer Méditerranée – Mer ionnienne – Italie – Sicile – Sous la surface.

Océan Austral – Mer de Ross – Cap Adare. Océan.

Océan Arctique – Groenland – Avannaata – Baie de Disko – Océan.

Océan Indien – Archipel des Seychelles. Océan.

Océan Pacifique-Nord – Archipel d’Hawaï. Océan.

Océan Atlantique-Nord – Islande – Océan.

Large et eaux superficielles.

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Caractéristiques des eaux superficielles :

Description : Il n’existe pas de définition précise de la limite entre le large et les eaux côtières. On admet qu’on arrive au large lorsque l’on perd de vue la côte. Les eaux superficielles correspondent à la colonne des eaux jusque 1000 mètres de profondeur où 99% de la lumière solaire est déjà absorbée. Cela englobe les eaux pélagiques, la pleine eau et les eaux benthiques c’est-à-dire les fonds en pente douce du plateau continental et une partie de la pente escarpée du talus continental. Quelles que soient la salinité et la température, on trouve dans les eaux lumineuses et bien oxygénées de tous les océans du globe, de très nombreux organismes vivants dans cette zone, tous dépendant de la base de la pyramide alimentaire qu’est le phytoplancton (micro-algues).

Superficie : 32% du volume habitable sur la planète Terre.

Localisation :

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Exemples :

Mer Méditerranée – Mer Ionienne – Italie – Sicile. Sous la surface.

Océan Indien – Archipel des Seychelles. Océan.

Océan Austral – Mer de Ross – Cap Adare. Océan.

Océan Arctique – Groenland – Avannaata – Baie de Disko. Océan.

Océan Atlantique Nord – Islande. Océan.